
L'Héritage
Goldman
(Volume 1)
New Album TWISTED


OUT NOW
MUSIC
BIOGRAPHY

Marina Kaye is a 21-year-old French artist from Marseille, who shot to fame in her homeland four years ago when her debut single “Homeless” reached Number 1. Before that, Marina had never considered herself capable of being a pop singer. Describing herself as a “shy” and “weird” child growing up, Marina didn’t even know she could sing until one of her friends told her so. From there, Marina’s friend entered her into France’s Got Talent which she won in 2011 at the age of 13. In 2012 she signed to TGIT Music to work on her first album, Fearless. The album topped the charts in France and later became certified double platinum. Her hit, “Homeless”, gathered millions of views on YouTube. Fast forward a few years after releasing her second album, Explicit, and Marina has now more than 80 million collective views of her music videos on YouTube. SIA has also written one of her songs (“Freeze You Out”). She is now preparing her third record. In 2019 Marina is making “dark pop” with a maturer outlook on life. Her voice, which flits from mellifluous in one beat to pop-operatic in the next, is a beautiful boon to her songwriting. Stylistically, her music may jump between piano pop balladry and electronic/R&B sounds but Marina’s penchant for setting a mood and a scene remains central. Her songs, she says, are always “very personal” even if they’re cloaked in metaphor.
Album
L'Héritage Goldman,
Volume 1
& le Chœur Gospel de Paris
L'album événement enfin disponible !
Tracklisting
1. Le prologue du signe (Avec Camille & Julie Berthollet)
2. Il suffira d'un signe (Avec Tomislav Matosin, Camille & Julie Berthollet)
3. Là-bas (Avec Nérac & Anne-Sophie Seba)
4. Il y a (Avec Lilian Renaud)
5. Juste après (Avec Marghe, Mentissa & Cyprien)
6. Quand tu danses (Avec Nérac)
7. Famille (Avec Margue & Mentissa)
8. Sache que je (Avec Mary Cooper)
9. Pas toi (Avec Marina Kaye)
10. Je te donne (Avec Michael Jones & Tomislav Matosin)
11. Fermer les yeux (Avec Lilan Renaud)
12. Elle ne me voit pas (Avec Nérac)
13. Puisque tu pars (Avec Cyprien)
MUSIC
« Un hommage à la bande son de nos vies »
Le Chœur Gospel de Paris, quelques-unes des plus belles voix de la nouvelle génération (Marina Kaye, Lilian Renaud, Marghe, Mentissa, Cyprien...), Michael Jones et d'autres, revisitent les grandes chansons de Jean-Jacques Goldman.
L'Héritage Goldman (Volume 1) & le Chœur Gospel de Paris, un album réalisé et arrangé par Erick Benzi.

BIOGRAPHIE

« Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent »…
Ainsi écrivait Jean-Jacques Goldman sur le livret de l’album studio « Non Homologué ». Une phrase qui déjà m’interrogeait à l’époque. Parce que je l’aimais depuis son premier album. Ses chansons étaient effectivement si belles, si différentes, qu’elles ne pouvaient être que l’œuvre, d’un artisan sincère, un artiste qui faisait exception dans le coup de bluff permanent des années 80. Aucun doute : l’homme et ses chansons ne faisaient qu’un, il ne pouvait en être autrement.
C’était une phrase écrite en forme de dédicace, blottie dans un album de diamant. Paradoxe jubilatoire. Dans une époque où l’artiste parvenait au sommet de l’Everest du succès, avec ses chansons populaires qui n’eurent pas l’air de plaire à celles et ceux qui décidaient du sens et du bon goût en matière de musique. Quarante plus tard, l’artiste est devenu une icône bien malgré lui. Influence et référence majeure de la pop française, tour à tour désigné idiotement comme « patron », ou héros indéboulonnable d’un phénomène sociologique à la française… Cette personnalité préférée des français, qui raconterait en creux, un pays qui croit aimer les cadors de l’infra ordinaire, adoubant ses morts, ses disparus ou ses absents.
En 2021, Jean-Jacques Goldman reste toujours loin de nous. Physiquement et artistiquement. Et ce depuis presque 20 ans. Une absence qui n’a pourtant pas tort. Qui veut même dire beaucoup. En premier lieu sur l’intégrité imparable de ses chansons. Puis finalement sur la vérité de ce parcours non homologué. Le monde n’est pas très raisonnable avec les hommes de droiture. Et dans le cas de Jean-Jacques Goldman, chaque jour qui passe, chaque anniversaire, chaque soubresaut de la planète voudrait le contraindre à reprendre le micro pour une chanson ou pour une déclaration définitive qui ressemblerait à son étrange statut de chanteur providentiel. Un jour ou l’autre, nous avons tous été pris en flagrant délit de vouloir le (re)faire parler ou chanter. C’est humain. Et comme nul n’y parvient, on finit par parler ou chanter à sa place. De biographies en documentaires, de concerts en albums tribute. Le faire revivre. A tout prix. Pour combler un je ne sais quoi.
En cette année de célébration (40 ans de succès et 70 ans au compteur), la question d’un éventuel retour semble s’estomper au profit d’un autre questionnement plus intéressant. Comment jauger l’héritage artistique ? Débarrassé de ce gênant concept de « génération », l’album que vous avez entre les oreilles possède ce grand mérite de restituer la vérité vraie. Les chansons de Goldman ont désormais dépassées leur géniteur. Elles existent dans une forme d’intemporalité mélancolique, introspective. Elles sont comme une œuvre de répertoire, avec lesquels amateurs et professionnels, chanteurs d’un grand soir de télévision ou de comédies musicales, prennent leur juste place. Celles d’interprètes ou de musiciens, contraint de facto à une forme de modestie, au service de ces partitions populaires mais éclairées. Là n’est pas la seule qualité de cet héritage qui illumine aussi le versant le plus intérieur de la psyché Goldman. En revenant finalement aux fondations de sa raison d’être artistique : le violon, la voix, le chant choral et le vivre ensemble. Oui, puisque de toute éternité, le meilleur héritage est l’instruction. Cet album est simplement et humblement instructif.
Didier Varrod